Olivier Clément
Quelles perspectives ?
Nous vivons une époque ô combien anxiogène de par les défis auxquels nous sommes confrontés, et c’est donc une époque qui nous oblige à nous réinventer, avec a minima, la perspective du réenchantement de notre existence, et pourquoi pas, à notre niveau, participer à réenchanter notre monde en l'enracinant dans des valeurs authentiquement humanistes.
Le monde « développé » a atteint un tel niveau de « performance » qu’il nous est impossible de l’appréhender, tant dans les domaines de la technologie que des sciences. Et pourtant, force est de constater que le mal-être va grandissant.
Les personnes jeunes (de moins jeunes aussi bien sûr), quand elles sont conscientes de ce qui se joue et qu'elles se projettent dans un avenir aussi peu désirable car tellement pauvre en perspectives enthousiasmantes, sont particulièrement touchées par ce mal-être profond. Il en est certaines qui trouvent à s'adapter, mais comme le disait le sage Jiddu Krishnamurti : "Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade."
Si nous adapter consiste à emprunter l'un des chemins qui nous sont proposés, en en évitant autant qu'il nous est possible, les ornières, les failles prêtes à nous engloutir, les branches épineuses, lacérantes, en marchant scrupuleusement dans les pas de ceux qui nous ont précédé, est-ce bien désirable ?
La solution n'est-elle donc pas d'emprunter des sentiers de traverses judicieusement choisis et d'inventer notre vie, en conscience, dans l'écoute de nos besoins les plus essentiels, avec d'autres que nous, choisis pour leur désir d'inventer la leur, toutes et tous animés par le désir de vivre bien, en soi et ensemble, selon des valeurs nécessairement humanistes dont les premières, sans doute, seraient la bienveillance, le respect de l'unicité de chacun.e et la solidarité, dans la perspective de construire des micro-sociétés saines. Des micro-sociétés, est-il utille de le préciser, en aucun cas destinées à rester coupées des autres, mais au contraire, qui soient portées à créer des liens si ceux-ci s'avèrent prometteurs d'un surcroît d'humanité.
Derniers articles
Je nourris mon corps et je bouge
Pour une bonne part, les maladies de civilisation sont liées à la malbouffe. « Bien » se nourrir – et le plaisir gustatif en fait partie ! – est l’un des « secrets » du bien-être.
Premier principe : "J’évite les excès »
Tout d’abord, je prends conscience que mes comportements excessifs sont le plus souvent liés à un mal-être qui me pousse à compenser, par exemple par des sucreries qui m’apportent plaisir et apaisement, mais de courte de durée...
Je réfléchis… « Comment me faire vraiment plaisir en mangeant, mais en évitant les excès ? »
Mais attention, une grande partie des personnes sont en surpoids parce qu'elles souffrent d'hyperphagie. Et pour elles, éviter les excès n'est pas qu'une question de prises de conscience, de vigilance et encore moins de volonté. Elles souffrent dune addiction alimentaire en rapport avec un dysfonctionnement neurologique. Ce sujet fera l'objet d'un article dans l'avenir.
Second principe : "Je bouge quotidiennement"
Beaucoup des maladies de civilisation sont clairement rattachées à la sédentarité. Mais s’agit-il pour autant de nous faire violence ? Il y a, en fait, une multitude de façons de mettre notre corps en mouvement : marcher, monter des escaliers, faire le ménage, ranger, jardiner, bricoler, préparer les repas, jouer avec ses enfants, rire, chanter, danser, avoir une activité sexuelle, faire de grandes respirations, faire à proprement parler du « sport », et bien d’autres encore.
Le régime ancestral et ses bien-faits
Avez-vous entendu parler du régime ancestral ou régime du paléolitique ?
Il s'inspire de la manière dont notre lointain ancêtre, l'Homo Habilis du paléolithique se nourrissait, un régime auquel, durant deux millions d'années notre corps s'est progressivement adapté, en particulier notre système digestif par la production d'enzymes
digestives, de mucines protectrices.... Au début du 20e siècle, nous sommes entrés dans une nouvelle ère, celle de l'agriculture industrielle et, surtout après la seconde guerre mondiale, dans l'ère des intrants chimiques (engrais, pesticides, hormones...). L'ère aussi de l'alimentation industrielle avec ses additifs, ses processus de raffinement et d'hyper-transformation des aliments. Le régimes ancestral est fondamentalement un régime hypotoxique.
L'immunologue Jean Seignalet (1936-2003) a constaté l'intérêt de ce régime ancestral sur de très nombreuses pathologies, troubles digestifs, maladies dégénératives, obésité...
Pour faire très court, voici les grandes lignes de ce mode d'alimentation, dans ce qui est aujourd'hui attesté:
- Suppression des aliments raffinés : farines blanches, sucres blancs, huiles ordinaires ;
- Menu à dominante végétale, limitation des aliments d'origine animale, hormis dans certaines limites, les petits poissons des mers froides pour leur richesse en oméga 3 ;
- Cuisson des aliments à température raisonnable, pour limiter, autant que possible, de détruire des nutriments comme les vitamines.
- Introduction quotidienne, dans notre alilmentation, des aliments crus ou mi-cuits.
- Consommation d'aliments frais, locaux, de saison, Bio et de terroir.
- La suppression des céréales contenant du gluten (blés dur et tendre) au profit des céréales anciennes (petit épeautre, kamut, sarrasin, orge commune, faro, freekah...) est contestée par bien des chercheurs. En effet, ces dernières qui contiennent du gluten, certes en moindres proportions et sous des formes moins agressives, sont consommées par les humains depuis le néolithique, et remonter à l'homo habilis pour justifier de sa supposée inadaptation à l'alimentation humaine actuelle, c'est faire fi de l'évolution adaptative finalement assez rapide de nos systèmes physiologiques. Les précautions, pour ce qui est du gluten, sont affaire de personnes : certaines devant réduire le gluten, d'autres s'en abstenir absolument, et ce, du fait d'une intolérance partielle ou totale au gluten, voire parce qu'elles y sont allergiques.
Soignons nos apports en protéines !
Notre alimentation doit absolument répondre à nos besoins physiologiques en protéines car elles sont l’une des composantes essentielles de toutes nos cellules (même les cellules osseuses qui n’ont pas seulement besoin de minéraux), et jouent un rôle capital dans de nombreuses fonctions organiques.
Sur le plan quantitatif, nos besoins quotidiens dépendent essentiellement de notre corpulence et de notre activité physique. Sur le plan qualitatif, nous devons veiller à ce que notre alimentation fournissent, chaque jour, les 8 ou 9 (il n’y a pas encore unanimité sur le nombre) acides aminés essentiels.
Des confusions fréquentes à prpos des protéines
• Exemple 1 : nous pouvons penser avoir notre comptant de protéines quand nous avons consommé une portion de quinoa. Certes, si ses protéines sont de haute qualité, elles ne suffisent pas, bien souvent, à satisfaire nos besoins en terme de quantité.
• Exemple 2 : une bonne portion de lentilles semble nous fournir la quantité de protéines nécessaire (selon les indications données sur le sachet) mais ces protéines en réalité sont de qualité insuffisante car elles ne comportent pas tous les acides aminés essentiels.
• Exemple 3 : il faut garder à l’esprit que la quantité de protéines indiquée sur un paquet de céréales ou de légumes secs ne correspond pas à la quantité obtenue après cuisson, une fois que l'aliment s'est gorgé d'eau...
Les aliments protidiques d’origine animale (la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers) nous permettent de satisfaire à ces besoins en protéines, mais ils ont des conséquences néfastes quand ils sont consommés en excès : mauvais cholestérol et graisses saturées, toxines, tendance à acidifier l’organisme, etc.
Les protéines d’origine végétale, quant à elles, sont une excellente alternative aux protéines animales, sur le plan de la santé (elles n'ont pas les mêmes inconvénients) et aussi sur le plan écologique. Mais il nous faut penser à les combiner convenablement, c’est-à-dire à associer céréales et légumes secs, selon une proportion deux tiers / un tiers.
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